jolene - white stripes what d'ya do for living, again ? J'ai du mal à raconter ma vie. Par écrit. Narrer, dérouler, ainsi donc je suis, que reste t'il qui ne soit pas prédestiné, le destin qu'est-ce que c'est, est-ce que ça existe, mouais. On s'en fout, j'admets. N'empêche. Chaque cause et son effet, les fils concentriques toujours un peu plus croisés. A small world afterall. Ouais. Il se passe un truc, et c'est un genre de gros truc, je suis entrain de basculer. Choper une dizaine, ou je sais pas très bien comment résumer. Pas grandir, non, juste réaliser. Me projeter. Me comparer. ...
Chronique #823 : L’Oeil Ouvert
dies irae - w.a. mozart après la pluie le beau temps, et réciproquement ...mais quand même les choses, la vie, tout ceci manque invraisemblablement de magie. Les jours se suivent et c'est pas pour autant qu'ils se ressemblent, malheureusement. Aujourd'hui, par exemple, la brume ne s'est jamais levée et je n'avais pas envie de rentrer. Plutôt faire barmaid avec un tablier, conseiller, discuter, voilà l'idée. Envie de fantaisie, marre de ma vie. Je me fous des tenants et des théories, ce qu'il faudrait faire, la sagesse, fuck, et merde, et tout le bordel, {nan mais là moi j'en peux plus} dit-elle, doigts ...
Chronique #822 : Coffee Machine
i'm calling you - jevetta steele a change is coming C'est reposant, le jour où on arrête de se mettre en danger. Je ne sais si c'est une pause, je ne sais si un jour je vais recommencer, aller m'affronter, oublier de m'aimer et me cogner, m'extirper, me dévaster. {Sale pute, sale conne.} Cette rage infecte, ce constat plaqué, maintenant je ne vais plus la chercher et elle ne vient jamais, ah ah, tu penses, pas le courage, fatiguée, quelque part j'ai renoncé, mais le jour où t'as compris qu'il y a des moments, dans la vie, où tu choisis de n'en ...
Chronique #821 : Princesse MonA
mam'selle bulle - les ogres de barbak welcome to the human race (tm) cliquer pour visiter le site du film cliquer pour voir cliquer pour voir y en a une, au boulot, depuis le premier jour elle me calcule pas. je m'en fous un peu mais c'est curieux.
Chronique #820 : Welcome to Asthania
hong-kong garden - siouxies and the banshees diamonds don't keep you warm at night (cqfd) C'est sûrement névrotique ce truc avec la déception. Pourtant j'ai beau chercher côté sons, y a rien qui prête attention. Ou presque. Des cèpes, scions. Non. Des ceps scions. Mouais. Décès peut si on. Ouais. Décès peut si on. Bon. Peut-être ça a un rapport. J'ignore. Je suis fatiguée, fourbue, ma maison est en vrac et je n'ai pas le temps, scotchée aux aiguilles de la montre que je n'ai pas, rythmée aux alarmes de mon portable, pouf, paf, le boulot en étendard, et le samedi pour les courses, ...
Chronique #819 : L’Alphabet des Aveux
don't speak - no doubt back to normal, whatever that means { L'amant, depuis si longtemps fort mari qu'on lui eût piqué son nid (sans qu'il ait pu se passer d'aile)(ni apostropher l'aime, à part raisonner bio-santé), l'amant, donc, l'amant ni fée ni affaire, l'amant-carnassier, l'amant borné, se crût forcément condamné à pavoiser - hey, l'aimant, si dès que je m'en vais tu récupères l'air... toi même tu triches, toi même tu mens, s'il est vrai qu't'es attirant c'est pas très déroutant, car c'est moi qu'on di'amant... - la mine je n'en veux guère, répondit l'aimant, il ne s'agit pas de ...
Chronique #818 : Happy Et Caetera
you were the last high - the dandy wharols psychogramme L'automne n'est pas une saison pour l'excitation. D'autant plus ici, bordel, d'autant plus ici où chaque jour il fait beau à se demander si les feuilles vont tomber, ou carrément jamais, s'il va y avoir la pluie, le froid, l'hiver, cette période où l'an nuit quand y en a marre du manque de lumière. D'autant plus ici où ça n'en finit pas, comme l'attente de quelque chose qui n'arrivera pas. C'est étonnant cette constance du temps, la douceur de l'air, la tranquilité, les journées. Mes colères ont changé, presque faciles à effleurer. ...
Chronique #815 : Growin’on Up
torn - natalie umbruglia me, myself & the implicate order Dans le monde que je connais, il y a toujours dominants et dominés, câest naturel, câest imbriqué. Le tout câest dâéquilibrer. Le yin, le yang, c'est ça l'idée. Dans le monde que je connais. C'est névrotique, ou appelons-le comme vous voudrez, c'est dedans, une espèce de truc riche et dense, coloré, le monde de la parano et des coups de couteau dans le dos, les gens qui se cognent, s'aiment, s'affolent, la passion, l'estomac, le ventre, et ça turbine comme à l'usine, le genre atelier clandestin planqué sous le toi, ah ah, ...
Chronique #814 : Master of the House
one day more - les misérables keeper of the zoo S'il y a un truc dont je suis convaincue, pour de bon, c'est bien du rythme des saisons. Malgré le réchauffement planétaire, l'effet de serre, la disparition des poissons, bien que le mur approche, le point de non-retour, l'implosion, en attendant la terre tourne, trois cent soixante cinq jours et des poussières pour faire sa révolution. En attendant l'homme a fixé sa norme, mis des repères, célébré des anniversaires. Justement. A propos d'anniversaire. [Chaque année->http://www.chroniques-lunaires.net/spip.php?article669], à peu près par là, revoilà Cosette et surtout Marius, Valjean, une autre vie, une autre destinée que celle d'être ...
Chronique #813 : Palais de Roses
ce soir je ne dors pas - france gall la vie, la mort, les mouches C'est un peu un rêve. Un peu. The right place, at the right endroit. J'en oublie mon vélo. Oh lala. Moi qui n'oublie rien, habituellement. Il y a des croissants, la Garonne. Mon nom sur la porte. L'envie de bailler, l'envie de me la raconter. Ouais. Les rails. Manque plus que le Tram. Héhé. Été 2007, il paraît. Ma vie au presque parfait. One day, or another, je vais me recaler. Hop, hop. At the right place, at the right endroit. M'employer à gagner la vie dont j'ai envie. Ce que ...