bubbly – theo tams (colbie caillat cover)
Mais il reste certaines choses à régler. Le renard n’a pas encore atteint l’autre rive, c’est ça l’idée. Je suis encore et toujours trop pressée. Il faudrait que ça roule, hop hop hop, je suis si fatiguée.
L’année m’a épuisée. Il me faudrait au moins trois vies, sans déconner. J’ai envie de surfer. Choper la vague, et la dompter le temps qu’elle concède à me griser. Je voudrais que tout soit complètement rangé, dépoussiéré.
Mais je me laisse dépasser.
A n’avoir pas l’énergie de poursuivre sereinement ce qui a été commencé.
Bref, un an après, il faut encore travailler.
Cela dit… il y a eu beaucoup de gros dossiers, cette année. Beaucoup d’avancées. Ailleurs reste encore quelques détails, ma peur, le manque de confiance, la condescendance. J’ai encore du mal à m’aimer.
Mais tout de même.
Aujourd’hui, je suis presque capable de croire au {qui j’aime m’aime}. Presque en mesure de ne pas déborder.
M. prend les choses en main et c’est un des côtés que j’apprécie chez elle. Cette façon de ne pas faire de quartier quand je ne fonctionne qu’à la culpabilité.
Je suis presque allée au bout, cette année. Mais j’ai renâclé avant d’avoir tout bouclé. Et je suis comme un peu coincée. Bah c’est pas grave, hein, vous me direz. Bonjour la manie de marcher droit et au pas, là.
Ouais c’est pas grave. Sauf que j’aspire au repos du guerrier.
Ah lala.
C’est tout de même assez fulgurant, le temps qui passe au long d’une année. C’est tout de même agréable, de faire des projets.
Et l’intime conviction que tout cela va finir par payer.
Ça va rentrer, en résumé.
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