Attendu qu’hier soir, j’en ai subitement eu marre de la dégringolade et des bad-beats en cascade,
{[interlude : « bad-beat : in poker, « bad beat » is a subjective term for a hand in which a player who had what appeared to be strong cards (par exemple une paire de rois, par exemple) nevertheless loses. It most often occurs where one player bets the clearly stronger hand (par exemple une paire d’as, toujours par exemple) and their opponent makes a poor call (par exemple avec une paire de dix, par exemple, ou avec Roi-2, Valet-9 et même parfois 6 et 2…) that eventually « hits » and wins (par un brelan à la river ou même une quinte voire une flush runner-runner ou un carré j’en suis plus à ça près) »]}
d’autant plus qu’une fois de plus je subissais l’omnipotence de l’anti-virus – pourquoi j’en change pas ? parce que c’est pas le moment, comme c’est pas le moment de changer d’appartement, ni le moment de changer de psy, ni le moment de claquer ma dém’, ni celui de me poser des questions, et encore moins celui de ruer dans les brancards… ça viendra, mais pas encore maintenant là… bref.
Hier soir c’était juste le moment de regarder la télévision.
Et de confirmer pourquoi, habituellement, je ne la regarde pas.
Oh my gode.
Il y avait cette famille, là, entre deux Notre Père ils adoptaient un trisomique. Il y avait deux gamins SDF, et des frangines soon-to-be dégraissées – la promesse d’une vie bien meilleure, sans déconner. Il y avait Gilbert(e) et Albert(ine), le « moi social » et le « moi profond », Isabelle Otéro et Pierre « j’suis trop un gentil » Arditi, il y avait de la guimauve et du sirop, des bons sentiments et un peu d’émotions pour pleurer – han lala le monde est vraiment TROP mal fait.
Tu me diras, j’aurais pu zapper.
Ou tuer le Panda, et me laisser cajoler.
One more day to revolution…
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