Chronique #874 : Cotton Candy

08 mars 2008 0 Permalink 0

I’ll kill her – soko
i want, i can, i will
{J’ai pris l’habitude,

de cacher de plus en plus mes douleurs…}

S’autoriser à être. L’histoire tourne autour de ce merveilleux concept. Mon histoire, en tous cas. Il y a très peu de moments où je m’autorise à être moi – moi toute entière, et juste moi. Il y a des tas d’explications à ça, et les symptômes sont sévères, néanmoins voilà.

La vérité c’est que je ne m’autorise pas.

{Encore et toujours cette vieille histoire de bras.}

C’est à se demander de quoi j’ai honte, n’est-ce pas. Je ne sais pas m’abandonner, jamais, et pourtant toutes les nuits j’en rêve et waaaahhh. Le panard que c’est, sans déconner. La liberté.

Je suis très compliquée.

C’est pourtant simple.

J’attends cette chose qui n’est pas venue, qui ne viendra plus, je n’arrive pas à m’y résoudre et toutes mes tentatives imbéciles pour recréer les conditions du phénomène sont désolantes… cela dit j’ai récupéré de nouvelles pièces de puzzle, et pas des moindres. Il y a un nouveau paramètre, il faut réécrire la légende urbaine, se repasser le film et en revenir à l’origine.

C’est épuisant cette période.

D’autant plus qu’il faut évidemment que tout le reste se fasse en même temps. L’appart ici qui se déglingue, y a tout qui fuit et les murs fissurés dans ma chambre – des plaques de plâtre qui partent, il paraît que c’est normal, ah bon, bref le plus urgent c’est de monter le plan de financement et d’organiser tout le taff – l’officiel et les secondaires, j’ai la tête comme une pastèque, j’aime tout en même temps, mais je n’arrive pas à tout faire et zou, c’est la fuite en avant. Je n’ai pas envie de me poser. J’ai envie de toucher à tout, de tout tenter.

Et puis.

Autour, il y a la douceur.

La sérénité. La conviction.

Soufflons.

signature lundi. signature lundi. signature lundi.

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