J’ai du mal à tempérer mon enthousiasme, mon excitation, sans doute parce que la jouissance {are you kiddin’} oh la jouissance c’est suspect dangereux pas normal toujours suivie d’un putain de bad insaisissable – d’autant plus depuis que j’ai cru comprendre qu’elle fait partie des symptômes de ma maladie – mais suis-je malade, en même temps c’est pas dit – enfin si – disons simplement que je me sens presque guérie – {that’s not a disease, honey, that’s how you are so listen to me}.
Curieux comme tout fonctionne depuis que je n’ai plus besoin de l’approbation de personne. Comme s’il avait fallu que je ne cherche plus à plaire pour me trouver jolie. Curieux mais logique, finalement.
Sur FaceBook il y a cette photo d’avant, cette photo de moi – POUAH.
Je m’étais laissée aller jusque là.
Incredible.
Aucun respect.
N’importe quoi.
L’autre photo en revanche, ce matin je ne m’en lasse pas.
Genre j’ai pris la grosse tête, tu vois.
Je suis belle, et tout le monde m’aime.
Moi aussi, si je veux, je peux faire la princesse sur scène.
Marianne Faithfull au Fémina. Presque eu la flemme d’y aller et puis heureusement pas. Quelle merveille. Un sourire grand comme l’univers. Sa voix. Rauque. Somptueuse. {Songs of Innocence And Experience}. Hier elle semblait apaisée, entourée de musiciens rigolards et déjantés qui s’échangent les rôles au pied levé… C’est un concert gai, tendre, {ferveur forever…}
Un truc qui donne confiance, à ne pas douter.
Ca vient de là, toute cette beauté.
Leave a Reply