i like chopin – gazebo
Il y a toujours ce temps de décalage, la première fois que tu rencontres quelqu’un que tu connais mais que tu n’as jamais vu, alors imagine-toi le bordel quand il arrive que tu en rencontres dix à la fois.
C’est rock’n roll, crois-moi.
Anyway.
J’avais dit oui tout de suite, il y a trois semaines, quand D. m’avait invitée. Besoin de m’évader. Une parenthèse rêvée.
{…la route vers le sud sous une pluie fine et s’asseoir autour de la table tout de suite en arrivant. Le sourire de D. quand il gagne des coups venus de l’espace, et la douceur à l’intérieur. La paix. Le flottement. On est pas là pour s’aimer mais finalement ça l’fait, automatiquement, sans besoin de prendre le temps de se connaître ni même de se parler tout à fait. Y a pas de piège ni de coups fourrés. Juste des gens qui se marrent en calculant des cotes, histoire d’améliorer, mais se fichent pas mal de perdre ou de gagner tant que c’est fair-play. Tant qu’il y a écoute, et respect. Tant qu’on est ensemble pour de vrai. Je sais mon ascendant sur S. et l’irréalité de sa femme, nous sommes de la même glaise mais j’ai quelques années d’avance – et ça l’énerve. So what… c’est pas à ce jeu là que je suis venue jouer…}
J’affine ma sérénité.
Je reconnais ces gens qui finalement ont toujours été là. L’intelligence et la simplicité de l’esprit. C. lorsqu’il raconte sa vie d’avant dans les communautés et puis son nouveau métier d’éducateur spécialisé, la bonhomie. Les vannes à deux balles et cette chance de s’être rencontrés, l’apaisement, la lucidité. L’honnêteté – cela dit t’as pas le choix, {à un moment le bluff ça suffit pas, tiens par exemple là tu fais quoi avec mon tapis dans ta gueule, dis-moi ?}
Etc.
C’est bon comme le bonheur, tout ça.
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