Chronique #832 : All I Want to Do is Rock

31 janvier 2007 0 Permalink 0

love will come through – travis
et la tendresse, bordel.
A bien y réfléchir (ou pas)(le miroir, lui, réfléchit)(où es-tu, miroir, mon beau miroir)(fuck-you Blanche-Neige)(n’avais-je
pas dis, un jour, que j’allais intenter procès à feu Messire Charles Perrault ?)(je ne fais jamais ce que je
dis)(c’est une partie du problème, vous en conviendrez)(bref)(à bien y réfléchir, écrivais-je), il semble que je
dispose d’une faculté innée à m’expédier au coeur de situations potentiellement insoutenables.

Le genre de situation où parler ne semble plus vouloir rien dire, justement, des mots pour d’autres, des maux pour rien, l’ennui, le vide, un miroir sans tain.

Le genre de situation basée sur une forme
d’incompréhension, la forme synonyme de disqualification, aka je me sais entendue et même écoutée, mais non englobée, ni incorporée. Pas la même longueur d’ondes, quoi. Comme si je
discutais le bout de gras avec un arbre, par exemple, hey dis-donc toi, l’orme, t’en penses quoi du climat, t’as besoin d’eau, d’air, de soleil, dis-moi,
et sinon, la vie, ça va ? l’amour, et tout ça ? Tu m’aimes, ou pas ? Et je m’étonne, évidemment, des faux-semblants, du silence, de l’absence, des réponses qui n’en sont pas, mais… c’est peut-être juste que je ne parle pas la même langue, encore une fois. Peut-être juste un espace-temps différent. Des mauvais choix. Je ne sais pas.

Le genre de situation à laquelle je m’accroche contre vents et marées, tel un capitaine de vaisseau confronté par nature aux
éléments qu’il sait fatalité, et alors, n’est-ce pas, et alors, si tel est son destin, si tel est son désir, si tel est son combat…

Ouais.

Et alors,
bordel, c’est pas non plus si formidable que ça, cette route là, et alors c’est un peu décevant, et chiant, en même temps, parce que je bute dans le mur, à chaque fois. Faux pas. Comme si c’était trop demander. Comme si, merde, c’était totalement exclus qu’on me donne ce que je demande (and beyond). Comme si c’était bien fait, mérité, la confiance piétinée. La crédulité. Me suis pas écoutée.

Comme si les connexions avaient lieu dans un univers parallèlle prévu pour d’autres, comme si j’étais inadaptée.

A bien y réfléchir (again), finalement c’est moi qui ne comprends pas.

Le fantasme d’indépendance, la reconnaissance, saborder, contrebalancer, les dimensions, la ténacité, la prudence, la malhonnêteté, l’honneur, l’éthique, l’intégrité, l’orgueuil, et ce besoin de personne quand il y a moi-tout-seul.

Ouais.

Je ne me comprends pas.

Ce que je veux, comme une utopie, et ma paix, et mon désir, et mon image.

Paf, ça n’est plus. Tout a disparu.

Je me suis encore trompée, on dirait.

it’s all over now, baby blue.

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