so happy together – the turtles
Incredible, pas vrai ?
Bref.
Ayé, l’année a passé. Voici le moment des voeux, et si je veux, est-ce que j’aurais, et qu’est-ce que je veux, mon dieu, que reste-t-il à demander. Quand il y a cette impression d’avoir le monde à ses pieds, quand tout à coup la vie se pare d’inespéré, jamais envisagé, quand je me découvre sans sincèrement m’étonner, quand je me demande ce qui a bien pu changer, putain, il y a des jours où j’en ai pas la moindre idée.
Pourtant, c’est difficile à nier.
J’ai du mal à me souvenir qui j’étais. Comme si ça n’avait jamais existé. Comme s’il n’y avait plus que des images vagues, et des souvenirs désuets, sans intérêt. Exit la souffrance, la douleur, le doute, les plongeons, never mind, lalala. Même pas peur. Me souviens pas. J’ai des envies pour les prochains siècles, et des désirs en veux-tu, en voilà, comme hier, et au delà, alors quoi. Peut-être j’ai simplement réalisé qu’il suffisait de demander. Et encore. Je ne sais pas. Je ne réfléchis pas.
Je n’ai rien à en dire, rien à écrire. Pas besoin. Tant pis, tant mieux, je ne sais pas. Le fantasme demeure, après tout pourquoi pas, mais ces jours je découvre les plaisirs, le plaisir, juste, tout juste ça, et puis voilà.
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