hot love – t-rex
Alors depuis, toujours j’ai peur. Comme s’il ne fallait pas attirer l’attention d’un mauvais génie, ou je ne sais quel même type de mythologie, comme s’il fallait raser les murs et fermer sa gueule, histoire de pas perdre trois dents quand tu dégringoles, n’est-ce pas, plus tu grimpes haut plus tu tombes bas, c’est la loi, une question de physique, alors merci. Terminé, finito, fini. La solution pour ne pas perdre ce que tu as c’est fatalement se dire que tu ne l’as pas. Le garder pour toi. Hop, hop. C’est à moi. Je le chéris, je le protège, je ne le montre pas, des fois qu’on me l’enlève. Les gens n’attendent que ça. Paranoïa. Même moi j’y crois pas.
Tu m’as dit l’arrivée n’est pas un but, figure-toi, contemple le chemin pour une fois, cueille donc des pâquerettes, il y aura des jonquilles dans les sous-bois et de la paille dans les chaussettes, mais des mirages y en aura pas, pas de doute avec ça, la nature fait des miracles mais elle ne ment pas, tu verras.
Et voilà.
J’aime regarder la vie avec ces yeux là.
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