Chronique #494 : Time to hit the strip

10 mars 2005 0 Permalink 0
the power of good-bye – madonna
whatever you’re into…
Il y a beaucoup d’anglais dans tes mots en ce moment. Tu mets de la distance. Il faut te débarasser de la vieille peau (mais qu’elle était bête, mais qu’elle était bête). Tu as réduit le champ et t’es sidérée de voir que ça a élargi tes perspectives. Apaisement. Tu prends conscience d’être là. Tu t’en fous pas mal du pourquoi. A quoi ça rime de donner un sens à la vie, franchement. (basically you’re going from A to B). Tu t’intéresses au comment. Tu te demandes de quoi tu as envie, dans la vie. On dirait que c’est la première fois. Tu peux choisir les couleurs et les odeurs. Tu te souviens que c’était pareil quand t’avais acheté ta voiture, envers et contre tous. C’était pas un caprice. C’était une liberté. C’est sans doute pour ça que tu aimes tellement la conduire cette voiture. T’aimais pas trop ça, avant. T’as lu Anna Freud alors tu crois voir en toi comme dans un livre. Le désir de te construire. Tu ne l’as jamais eu, t’es sûre de ça. C’était des images, tu serais comme si et comme ça, tu vivrais ici ou là, tu écrirais des romans, tu aurais des tas d’enfants et la vie serait un long fleuve chantant la mélodie du bonheur. C’était pas compliqué, ça donnait envie d’avancer. Quand tu écrivais il y avait beaucoup de vivement. Vivement que le temps passe et que la peinture soit sèche. Vivement que tu sois dedans. Vivement ailleurs. Souvent tu voulais partir, recommencer à zéro, mais c’est sans fin cette histoire. Tu comprenais pas trop pourquoi la vie c’était comme ça. Tellement chiant, tellement décevant. Tu t’évadais tout le temps. Tu inventais des histoires. Tu t’accrochais fort à l’espoir. Vivement. Il fallait qu’on t’arrache, qu’on t’emmène ailleurs. Toute seule, t’y arrivais pas. (à cause de l’élastique). Tu regardais pas du bon côté. T’arrivais pas à faire sortir l’intérieur. C’était interdit. (me fais pas honte, pourquoi tu me fais honte, ne sois pas sale). C’était lourd, tellement lourd, ça prenait tout l’espace. Se taire. Courir après le vide. Tu voulais une place. Qu’on te dise où te mettre et quoi faire pour justifier. Tu voulais que ça arrive, comme ça, un coup de bol, tu visais les mauvaises cibles, hors champ. Maintenant tu sais ce que tu veux, ce qui te fait du bien. Tu laisses faire, tu t’autorises. Tu prends conscience du temps. (vous êtes entrain de me dire que vous avez découvert que l’homme est mortel, et ouais coach). Justement, il est temps. Penser la vie différemment. Regarder dedans. C’est grisant. Life can be so easy. (pourtant t’as tout perdu, tout perdu, tout perdu). La nostalgie te prend. C’est un joli sentiment.
léon a la grippe, et merde… country on strike, et merde… pourquoi est-ce qu’ELLE n’a pas rappellé ?! et merde… (deuxième lettre à la petite souris, en prévision de, smile)

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