Chronique #625 : You hold all the Cards

20 août 2005 0 Permalink 0

where do i begin - shirley bassey (away team mix) never apologize, never explain Je me casse les couilles. Littéralement. Bordel, mais pourquoi je suis découragée comme ça. Qu'est-ce que j'attends. Qu'est-ce que je fuis, parce qu'à tous les coups c'est de ça qu'il s'agit, ouais, ouais. Fatalement. Disons que regarder en face c'est se prendre le nez au milieu de la figure. Disons que je ne sais pas où tourner la tête, et c'est comme quand on a la réponse sur le bout de la langue, voyez, c'est comme dans les blind-test, quand on trouve pas qui chante ce truc super ...

Chronique #624 : Mwah !

18 août 2005 0 Permalink 0

sex on the beach - venga boys right in front of my face Il y a des jours où je me décourage. Des jours rythmés d'à quoi bon, des jours où je voudrais regagner la bulle, et ronchonner, toute seule, que personne ne m'aime, et bouffer n'importe quoi devant n'importe quelle série un peu trendy, ou devant un dvd, même, peu importe, mais il faudrait un truc inédit, un truc qui m'intéresse, et qui me déconnecte. Pfiou, il faudrait un truc qui me captive direct. Out of my vie, out of my body, ouais, c'est ça l'esprit. Une dizaine d'heures à ne ...

Chronique #622 : Everlasting Divagations

17 août 2005 0 Permalink 0

princes qu'en mains tenez - tri yann hey, princess, over there... Hier après-midi, il m'a fabriqué une lettre. Il me l'a apportée, tiens, voilà, maman, c'est le facteur, tu as du courrier, mais tu dois pas la lire tant que le facteur il est pas parti, hein, et il avait l'air un peu timide, et il avait l'air un peu gêné, un peu comme quand on voudrait bien disparaître, pour juste avoir la taille de regarder la scène par un trou de souris, parce que c'est pas comme si on était super à l'aise, voyez, toussa. A l'intérieur il avait dessiné un ...

Chronique #621 : Keep it Simple

16 août 2005 0 Permalink 0

night time - as dragon well... then, offer a ride... La nuit dernière, j'ai rêvé qu'une femme que je ne connais pas me filait un billet de 5.000 euros après avoir signé dessus pour attester que c'était un vrai, parce qu'apparemment telle est la procédure, dans le monde onirique que j'ai, et il était très grand ce billet, comme un diplôme, ou un bon d'emprunts russes, ou bien comme les chèques factices qu'on refile aux gagnants du loto, par exemple. Voilà, la base. Le reste, je ne m'en souviens pas. Ou alors il y a des images, des bribes, mais il n'y ...

Chronique #620 : Howling Guts

15 août 2005 0 Permalink 0

cia amore cia - dalida was wonderin... what's more boring, right ? Je suis très somatisante, comme individu. Oh oui. Extrêmement, même. Disons que c'est une vieille habitude, sans doute, apprise à l'insu de mon plein gré. Du temps où il me fallait inventer des maladies en toutes circonstances, pour qu'on s'intéresse, et pour fuir, et pour me faire pardonner, et pour expliquer la neurasthénie, et pour attendre que ça vienne, n'importe quoi, mais quelque chose, un truc, un événement, enfin bref, la conséquence c'est qu'aujourd'hui on ne me demande même plus mon avis. Quand ça va pas, mon corps le sait ...

Chronique #618 : Boiled in Lead

13 août 2005 0 Permalink 0

a thousand kisses deep - leonard cohen gimme a break... Bien, bien. C'est pas la tendresse, le coeur du débat. Evidemment pas. C'est la séduction. Bordel. Faut faire attention à ce que je dis. Ouais. C'est tout. C'est aussi con que ça. Ouais. Ouais. Je parle comme je pense. Je change d'avis tout le temps. Fatalement. Faut que je fasse attention à ce que je dis, ouais, surtout. Une fois pour toutes. Et puis vivre à l'intérieur, le temps qu'il faudra. Recharger les accus, cogner le démarreur. Aller combler tout ce qui a manqué. Colmater les nids de poules. Réparer les incidents ...

Chronique #617 : Pirouette, Cacahuètes

10 août 2005 0 Permalink 0

un año de amor - luz casal allez, viens, on va faire la belle... Ces jours-çi, il y a matraquage. Comme si on tenait absolument à ce que je comprenne le message, un truc du genre, euh, ça suffit les conneries maintenant, hein, change de panoplie. Et mêle-toi de tes affaires. Tu sais bien, bordel. Cynisme et désinvolture. J'avais un peu oublié la procédure, figurez-vous. Totally forgot, même. Tout confondu, encore une fois. L'intention et l'acte, et puis toujours cette manie d'en faire trop, et d'en dire trop, n'importe quand, sans réfléchir, et puis faire semblant d'oublier, quand les antennes frétillent, tralala ...

Chronique #616 : Bulle Over

08 août 2005 0 Permalink 0

mambo sun - t-rex up'n down, then move 'round C'est surprenant. Depuis que je parle de tendresse - et comme je suis obsessionnelle, remember, et bien j'en parle tout le temps, en ce moment, everybody est au courant, bref -, et bien en face la réaction, c'est toujours la même. On ne rigole pas. On est plutôt sérieux, d'ailleurs. Comme si j'avais commis une espèce de sacrilège, ou une gaffe un peu naïve, non mais, un peu de respect, tout de même, enfin, on ne parle pas de la tendresse comme ça, avec cette désinvolture là, parce que c'est un domaine sérieux, la ...

Chronique #615 : Chamallow Day

07 août 2005 0 Permalink 0

shiver - giant sand (du rose, du blanc, du vert) Bien. Je vire guimauve. A angle droit. Epoque bisounours, première saison. La tendresse. La honte, le jour où je l'avais écrit dans un poème. Trahie. Par elle. Ma mère. C'est passé, ça fait plus mal. Encore un souvenir que je sors du terroir, ouais, on pourrait croire. Mais non. Celui là il est digéré, il est rangé. Bien que, déjà. Je n'aimais pas être là, quand j'offrais des bouts d'émois. J'ai toujours eu cette espèce d'incapacité vachement handicapante, aussi loin que je m'en souvienne. Vous savez, ce truc. Je ne sais même ...

Chronique #614 : Brise ma Rime

07 août 2005 0 Permalink 0

hello - courtney love sounds of silence Ce que je préfère, c'est dormir en cuillères. Devant ou derrière. Plutôt devant, d'ailleurs, rapport à l'enveloppement, il faut bien l'admettre. La respiration dans mon cou, et un bras autour de ma taille, et même dans le sommeil les peaux sont liées. Connectées dans le repos du guerrier. Il n'y a pas de lutte, pas de victoire, et je veux tenir ta main, et je veux que jamais tu ne te détaches, et je peux rester des heures comme ça, sans dormir, à me raconter ce que ça ferait, si quelqu'un était là juste pour ...