Je n’aime pas l’amertume. Je n’aime pas ce vide, le précipice, la vacuité, le découragement, le désintérêt, je n’aime pas la déprime et le désespoir, mes larmes, jamais plus, jamais plus, je n’aime pas la solitude et cette conviction qu’il n’y a que moi qui puisse me sauver, me rassurer, putain, pour quoi faire, c’est pas marrant, ni même excitant, oh, oh, aime-toi et la vie t’aimera, chabada, tu parles.

T’as déjà essayé de jouir tout seul ?

Ben voilà.

{(consternation générale)}

{* Guillaume Apollinaire, in Les mamelles de Tirésias, prologue}