Chronique #764 : Live and Love (et réciproquement)

06 avril 2006 0 Permalink 0

mon eldorado – yannick noah
aujourd’hui, je t’aime et c’est pas un problème
{…des oeufs brouillés pour le petit déjeuner, des croissants, du café avec du lait (ou pas), et du jus d’orange… au monopoly toujours la rue de la paix… un train de nuit et l’autriche en montgolfière… des bougies… scarpetta en pyjama… la banque à guichet ouvert… du savon de marseille et un shampoing à la fraise… des nuits sous la tente sans se battre avec les fermetures éclairs… l’excitation, t’as vu, t’as vu, devine, j’en crois pas mes oreilles… des champs de pâquerettes… des michoko au cinéma… guetter le retour de little bouddha… féliciter le vainqueur du tracteur en or… à toi la poésie, à moi les langues vivantes… des beaux habits et des souliers pas seulement vernis… du lambrusco en toscane… il parait qu’il y a un mot qui s’appelle waaaaaaaahhhh, tu le crois… [to be continued]}

Je sens que ça va me plaire, la théorie des mathématiques. {Il existe toujours un déterminisme dans les actions d’un individu*.} Je suis déterminée. Ah pour ça, ouais. C’est pas encore très délimité, mais c’est déterminé. Je sais. Je veux. J’ai enfin accepté ça. Regarder moi. Ce que j’aime, ce qui me nourrit. Ce qui me plaît, dans la vie. La tendresse de mon désir. C’était pas la volonté, le mot clé. Fallait juste déterminer. C’est mon choix, lalala. {Il s’agit de faits, donc de données fixes, pas de paramètres sentimentaux*.} Bordel c’est toujours ceux-là qui foutent la merde. Les paramètres sentimentaux. La psychologie, la généalogie, les projections personnelles. C’est quoi mes données fixes, c’est quoi mon caractère. C’est quoi, mon état naturel. C’est quoi, mes besoins, ma base, mon univers. {Si vous avez deux points fixes et indiscutables, il vous est possible de dessiner la droite*.} Quand tu sais où tu vas, comme par hasard tu avances plus vite han lala. Je fais sauter les cadenas. Je délivre Princesse Sarah. J’ai fermé la parenthèse.

Je ne joue plus la partie contre moi, on va dire.
Mais avec.
Waaaaaaaahhhh lala.

* la parabole du tueur, andrea h. japp

je souris.

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