Mais je ne les ai pas encore. Je leur tourne autour. J’en teste un, et puis un autre, puis j’efface, et je recommence, et j’efface encore, et bof. Peut-être je n’ai plus rien à dire. En même temps, me connaissant, m’étonne un peu, d’avoir rien à dire. Ouais. A mon avis, c’est pas une question d’avoir. Nan. Impossible. Plutôt ça se joue du côté du désir. J’ai pas envie d’écrire. J’ai pas envie de dire. Dire quoi, d’ailleurs. Qu’est-ce qu’il y a à réfléchir. Subitement, je ne vois pas pourquoi tous les mystères de la vie devraient m’être révélés en un seul moment. Et par moi toute seule sans m’être rien demandé, qui plus est. Genre j’ai que ça à faire de jouer à Paco Rabanne et la station Mir, ben ouais, introspection, scoop, je peux vous le dire, on va tous mourir. Pffff. Bullshit.
Bon. Je m’emporte, je m’emporte. Justement. Peut-être le truc c’est que j’aimerais raconter. Exploser, exalter, trouver ma voix. Crier. Et tout ça. But j’arrive pas. Not yet. Trop de paramètres, pas la force, ni la musique plus vite… Tout un tas de prétextes pour donner du temps au temps, n’est-ce pas. Peut-être je m’en fais une montagne, à la fois. Mais c’est comme ça. Et puis raconter quoi. Again. Je ne sais pas. Je suis si surprise de me voir là. Et en même temps, c’est logique, tellement logique. J’en reviens pas.
Ouais, c’est ça.
J’en reviens pas.
Alors j’y reste.
Epicetou.
Voilà.
demain, je me réveille.
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