Han, même pas parlé des ascenceurs. Faut croire que j’avais la tête ailleurs. Héhé. Trop occupée à réaliser la valeur des heures. Trop fière d’avoir choisi le plaisir. But pas encore le culot de le dire, ah ah, tu penses. Alors j’en rajoute sur les conséquences, voilà, je déroule le fil de toutes ces fois où braver l’interdit versait dans le parricide, de toutes ces fois où je n’avais pas le droit, non, pas le droit de je ne sais quoi, juste le devoir d’attendre, et de me taire, et de faire ce qu’on attendait de moi. Je lui raconte tout ça. Des souvenirs, des anecdotes, la perversion, etc.

Mais je ne lui dis pas.

Je ne lui dis pas que lundi dernier, plutôt que de me payer une séance, j’ai préféré m’offrir du sommeil. Et des rêves. D’ascenceur. Voilà. Je ne lui dis pas ça. Je lui barjote ™ un truc de rhume, blabla, pas l’énergie, etc. Well, j’ai vraiment un rhume. Mais c’est pas du tout la raison pour laquelle je suis restée au lit, lundi. Nan. Pas du tout. Rien à voir. J’ai menti. C’est complètement con, n’est-ce pas. Arf. C’est un truc de ouf, la psyK. La manière dont tout de suite tu te rends compte qu’il y a un noeud dans le fil. Mytho detected. Pas bien, le plaisir, hein. La luxure. Oh lala. Tellement pas bien qu’il faut lui mettre un masque. La travestir. C’est systématique. C’est un réflexe archaïque (tamer). Hin hin. So what. C’est dingue, mais je n’arrive pas à m’en vouloir. C’est dingue, toutes ces situations qui m’envoyaient dans le mur ventre à terre, ça me fascine, ouais, suis sincèrement épatée d’avoir réussi à m’embrouiller la vie avec tant d’acharnement. Me sens si légère, depuis quelques temps. Confiante. Absolument. C’est pas loin d’être insolent.

E. m’écrit que c’est {comme si on se rendait compte que finalement la tâche n’est pas si énorme à accomplir que ça}.

Voilà.

C’est beaucoup moins compliqué que prévu, depuis que je ne prévois plus.