Cela dit, mon garçon – c’est forcément un garçon, oui, fatalement même, suis pas sexiste, oh, c’est anatomique, comme concept, faites pas chier, pas de parité qui tienne. Well. Anyway. Je disais. Cela dit, mon garçon, tu as piqué ma curiosité. Comment ça, {«ne boude plus»} ?!! C’est quoi cette histoire, dis-moi ? Il boude, le tien ? Han. Enfin, moi, j’en ai pas, mais jamais vu ça, mais jamais entendu parler d’un truc pareil. Des paresseux, des impatients, des endormis, des endurants, des beaux joueurs, des soigneux, des expéditifs, des curieux, des crâneurs… Oui. Mais des boudeurs, alors ça, never. Surtout des qui bouderaient leur propre propriétaire. Dingue. C’est fascinant. Raconte, hey, comment il fait ? Enfin, je veux dire, est-ce qu’il te fait la gueule ? Est-ce qu’il est grognon ? Râleur ? Est-ce qu’il se lève avec un air patibulaire, du genre à qui il faut pas la faire, ou bien ça risque de partir en sucette, toute l’affaire ? Est-ce qu’il claque bien fort la porte quand il quitte la pièce, histoire de bien te montrer qu’il est super pas content, mais alors pas du tout, d’abord ? Est-ce qu’il se tait ? Le type muet pendant trois jours, et même pas tu envisages de faire la paix tellement c’est pas le moment d’en rajouter, tellement faut pas le chercher ? Est-ce qu’il se pète la gueule quand il marche, à trop vouloir te montrer qu’il est fâché, et qu’il va pas te louper si tu continues à le provoquer, alors que bon, toi, t’as rien fait, innocent comme l’agneau qui vient de naître au milieu de l’affaire ?
J’avoue, je suis perplexe.
Mais je suis heureuse pour toi, oh, inconnu du web, oui, je suis ravie, sincèrement, qu’il ait changé d’humeur. C’est vrai, quoi. C’est chiant, les boudeurs. Un peu casse-couilles, même, tant qu’à rester dans la matière. Ahem. Moi aussi, j’ai changé d’humeur. Grâce aux sacs d’or. Ouais. Et c’est pas une métaphore, dites, ça va aller hein, c’est pas Linda Lovelace qui vous parle, non plus, que tout le monde se calme. C’est l’histoire du potentiel, once again. L’étendue des possibles. Et les ascenceurs. Du lutin au boa, etc. Je vais pas rereredévelopper. Z’avez qu’à suivre, aussi. Merde. Bref. Ce soir, je suis recompilée.
C’est l’aftermath, comme on dit en anglais.
* tentative illusoire de me faire oublier, sur ce coup là. on se refait pas.
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