Cet enfant m’éclate, et je m’épate. C’est beaucoup plus facile qu’il n’y parait, et beaucoup plus tranquille, et même s’il y a encore des crises, souvent, des compulsions, et des obsessions, qui convergent façon ébullition dans une lutte interminable, et même s’il y a eu passage à l’acte, et même si je suis considérablement plus paumée, totalement déroutée, et même si j’ai le sentiment d’avoir tout fait péter, une fois encore, même si j’ai perdu le nord, c’est pas la peine de faire semblant de ne pas voir que je suis réconciliée, et que ça a l’air de fonctionner. Rien n’est plus contraignant comme avant, rien n’est plus à ce point oppressant. C’est rassurant.
Cela dit, j’ai une nouvelle théorie. Very fascinante, very excitante. J’ignore sur quoi ça va déboucher. But ça me plaît. Il faut juste que je l’accouche. Il faudrait que je me couche. Sans violence. Sans cette incroyable bagarre, sans désespoir. Il faut que je lui parle. How could I refuse a dare. J’ai envie, j’ai envie, si tu savais comme j’ai envie de plonger, bordel. Si tu savais comme j’ai envie de m’abandonner, toi qui sais tout, à ce qu’on voit. C’est tellement délicieux comme sensation. Tellement bon. Lâche-moi. Il y a ces mots au bord de ma bouche, et toi qui les botte en touche. Mais je trouverai ta faille, vaille que vaille, j’irai par les forêts, j’irai par les montagnes. Tu n’es pas le maître ici, tu n’as aucune prérogative sur ma vie. Laisse-moi venir à moi.
Et tout le reste semble dérisoire.
Littérature & comédie.
I’ve never been so close to me.
(et à part ça, vous qui me lisez, figurez-vous qu’on m’a plagiée. c’est le début de la gloire. yallah !)
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