Chronique #655 : Keep On Walking

27 septembre 2005 0 Permalink 0
concrete schoolyard – jurassic 5
it’s a small world afterall
Demain, j’attaque le Kilos-Killer. Et tant pis si c’est ridicule, hein, c’est pas de ma faute si je maigris l’hiver. C’est cyclothymique, des répétitions, les saisons, toussa, toutes ces choses qu’on peut arguer, et leur contraire. Par exemple, depuis trois jours, c’était la panique. Rebelote. Maladie très grave, un truc scientifique, quoi, une pathologie au pronostic réservé selon qu’on isole ou pas l’ennemi à combattre. Et selon les forces en présence. «Je t’ai toujours trouvé utopique, je te l’ai jamais dit, mais…», me balance O. vendredi soir. Ouais, parce qu’il faut le savoir. Le borderline est très Perrette-like. Mais si, remember.
Perrette et le pot au lait.
Chacun songe en veillant, il n’est rien de plus doux :

Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes :

Tout le bien du monde est à nous,

Tous les honneurs, toutes les femmes.

Voilà. Le borderline construit des châteaux en Espagne. Pour le meilleur comme pour le pire. Toujours prêt à extrapoler. Toujours arrivé on se sait trop où, avant même d’être parti d’un quelconque repère. Because des repères, il n’y en a guère. Sur qui s’appuyer, sur qui se reposer. C’est trop tard. C’est difficile, de se résigner. Je suis en quête d’identité. Je (me) raconte des histoires. Euphories excessives, et puis des crises d’angoisses. C’est casse-pieds. Very chiant, handicapant. Incontrôlable. Mais j’apprends à me dompter.

Ce soir, je suis calmée. Presque enchantée.

Je regarde le fil de mon histoire. Chapters checking. Well, well.

Synchronisation.

Il est temps de passer à l’action. Je veux en avoir le coeur net. Eye-to-eye. C’est une obsession.

Un défi. Un challenge personnel.

Je prends les rênes.

C’était oppressant, là-bas. C’est sans doute aussi ça.

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