
F. disait hier qu’il avait décidé de choisir ses amis, et que depuis c’était vachement moins le bordel dans sa vie. C’est à peu près ça, le coeur du débat. Désormais, je n’aurais que des amis beatniks. Qu’on se le dise. C’est une question d’épuisement, de fatigue cérébrale. Pas le temps d’expliquer les choses mille ans, pas le temps de perdre du temps à démêler les pourquois des comments, pas le temps d’écouter les pleurnicheries des gens, faut se bouger le cul un peu, pour être heureux. Ça s’appelle revenir aux fondamentaux, et quand c’est Laporte qu’on imite, ça prend toute sa valeur. Vade retro les emmerdements, c’est assez compliqué comme ça dans ma tête, amusons-nous, bordel de merde ! Je vais monter un parti politique. Ou une .s.e.c.t.e. [le concept du point-pour-séparer-les-lettres est paranomégalo google style, je crains de voir débouler ici tous les raelokabbalistes, et de me faire piquer des idées]. Voilà, on en revient toujours là. Cette espèce de rêve parfait du village dans les nuages. Putain mais j’ai quel âge, franchement, des fois c’est fatigant. ‘fin bref. Où j’en étais ? Ah oui. Faut se bouger le cul, donc. Foncer dans la mêlée ou dropper en touche, mais les plans où on va s’asseoir sur un banc cinq minutes avec toi et regarder la vie qui s’en va, c’est terminé. Dans le genre, j’ai assez donné. Hop hop hop, faut arrêter de perdre du temps. C’est bien ce que je me tue à répéter, d’ailleurs. Je veux me cogner, m’acculer, naviguer à l’intérieur de moi comme dans pac-man, hop, hop, fais gaffe là y a un fantôme, on va passer par ailleurs, rapport à la flemme inconcevable à aller débusquer de nouveaux lièvres, arf tu fais moins le malin, le fantôme, je parie, au moins quand j’étais planquée sous les couvertures tu savais où j’étais, mais là pour me trouver va falloir changer tes petites habitudes, et c’est pas gagné, polom, polom.
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