Chronique #572 : Leave and let die

20 juin 2005 0 Permalink 0
comment te dire adieu – jimmy sommerville
y a jamais trop de sentiments ™
Je suis perplexe, vous savez.

Bis répétita.

Fatiguée de cette lutte impitoyable tel l’univers de Dallas.

Je sais ce que je fuis, obviously. Je sais ce que je préfère oublier, comme si ça n’allait jamais arriver, comme si ça n’aura jamais existé. Bullshit. Je suis terrifiée, ouais. Saloperie d’everlasting, j’arrive pas à m’en débarasser. J’arrive pas à affronter. Ni à verbaliser ce qui fait si peur, l’effroi glacé, la fonte des intérieurs. L’instant où les mots rejoignent la peau. Il faudrait lui dire, il faudrait analyser. Il faudrait cette sensation d’avoir été à la hauteur, au millimètre près, et puis que le temps s’arrête à jamais. Quel bordel, les amis, quel bordel. Je ne sais pas où j’en suis.

Du tout.

Je me cogne partout.

Je me challenge, je vise l’excellence, l’état de grâce, one step beyond, il faut que je lâche, un jour, il faut que je me laisse atteindre, bientôt, au coeur de moi, là où personne n’a mis le doigt, il faut que j’aille dépoussiérer l’endroit, que je valdingue, que j’ai des couilles, même, arf, ça vire à l’obsession, do you dare, do you dare, vade retro la peur, merde à la fin, pas envie de me louper, sur ce coup là, pas envie de me priver, de me punir, c’est ça qu’il faut voir, le next step, toujours, question de loyauté, encore, et de respect, évidemment.

embrouillée.

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