Chronique #554 : Speakless

23 mai 2005 0 Permalink 0
wish i were you – patty smyth
that one’s talkin ’bout princesses
Star Wars, ça fout le cafard. Le film est joli, il tient presque toutes ses promesses, même, à part la chute peut-être, le moment du choix, trop rapide à ton avis, un peu téléphoné, ça manquait d’intensité. Mais bref. T’aimes pas quand la magie s’en va. T’as du mal avec la réalité. Du mal à te résigner. Il n’y a plus rien à découvrir, plus d’inconnu entre les trilogies. Alea Jacta Est, en quelques sortes. Alea Jacta Est, et que la vie continue. C’est comme ça que ça doit être. C’est moins excitant bien sûr, il n’y a plus rien à découvrir. T’aurais voulu pleurer. Les larmes, la gorge serrée. Oh ça va hey, tu vas pas chialer pour Star Wars, t’es complètement cinglée ma vieille, personne comprendrait. T’as compris plus tard. Enfin compris. Réalisé, surtout. C’est chiant quand ça s’en va, l’innocence. C’est chiant d’avoir trouvé sa place, même si c’est vachement rassurant. Même si ça fait envie, comme position. Même s’il y a toutes ces choses adorables qui se glissent dedans en ce moment. Des rires, des amis. Des attentions. Tellement impobable, tellement délicieux. Agréable. Reposant, paradoxalement. Question de confiance. Excès de lucidité. Redescente.

Ainsi va la vie, et c’est tant pis !

mai, la malédiction… toujours la même chanson…

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