
stoned – rolling stones
out of my mind
Hier, je suis restée ici. Toute la journée, toute la nuit. Malgré cette envie de filer ailleurs, là-bas, et que ça soit différent, mais pas complètement. Journée bulle. Flottaison intime. Pas assez dormi depuis tellement de nuits. So what. La vie est belle. Léon s’illumine, à cheval sur la pire des saletés abritée au pays des poneys. S. tient les rênes. Vas-y qu’elle les secoue, hey oh, réveillez-vous. Il s’en fout. Il veut me dire qu’il tient le coup, malgré les valses sur le tarmac, l’est pas terrible Shetland-le-teigneux tu sais maman, pfiou. Résigné. C’est pas comme si il avait le contrôle, il le sait bien, que c’est pas la peine de lutter contre la force animale. Y a qu’à laisser glisser, y a qu’à se laisser porter, et aggriper la crinière le temps que ça se calme. Je souris. La fatigue dépose mes armes. C’est joli, la vie. Tactile. Le reste, on s’en fout. Les pourquoi, les comment, c’est pas important. Je vais bien, je m’étonne. Je suis fière, aussi. Heureuse et fière, arf, bordel, peut-être que ça veut dire que j’ai émigré au pays des Oui-Oui sans peur et sans reproche, sans l’avoir voulu ni vu ni introspecté-mon-cul, ye né souis plou la même et c’est tout ce qui compte, à vrai dire.
It’s gonna be a perfect day. Je le sais.
Et tout pareil, pour les jours d’après.
Avec des gens qui font du bien, des gens que j’aime.
Toi aujourd’hui, les fanfarons ce week-end, et E. aussi j’espère.
Et puis j’ai hâte de te voir mardi, madame.
I’m not afraid of ghosts.
Va falloir que je transforme, ici.
En bleu et rose ?
reste à se cloner pour s’occuper du reste, disons que je m’y mets lundi, au reste, et puis voilà, rinafout d’ici là, tralala.
Leave a Reply