Comme si bon, une armée toute entière de spectres très méchants l’avaient encerclé par derrière pour le parachuter ni vu ni connu sur un deux-roues à pédales alors qu’il a des trop petites jambes. Comme si personne n’avait remarqué l’escabeau qu’il a piqué à la cave pour se hisser sur la selle. Comme si personne ne l’avait prévenu mille fois qu’il allait se casser la gueule. Comme si alzheimer le guettait au fond du bois (avec les spectres tant qu’à faire, plus on est de fous plus on rit n’est-ce pas). Va falloir sortir les doigts de la prise mon petit gars. C’est un choix. Tes débris d’autruche en moitié d’oeuf sur le crâne ça n’a jamais impressionné personne et tu vas finir par friser le ridicule qui s’il ne risque pas de te tuer pourrait bien faire de toi l’ennemi à saborder. Va falloir grandir un peu ou alors on va t’empailler. Tu seras un vestige du passé et chaque année on enlèvera la poussière, pour voir si c’est vrai que t’as existé. Bye bye le syndrome. La maison n’est pas coupable, mais impliquée. La maison assume toutes responsabilités des événements passés, présents et futurs survenant au cours du bail. La maison ne balance plus ses poubelles dans le jardin des voisins pour qu’ils les vident à sa place. La maison préfère trier ses ordures. On n’est jamais mieux servi que par soi-même et comment savoir s’il y en a qui sont recyclables sinon. Trop de temps consacré à cette histoire de vélo et puis c’est ringard le vélo aujourd’hui on roule en scooter alors hein c’est bien toi qui a choisi de pas bouger en attendant un miracle, Caliméro-boy.

Oui, c’est toi qui a choisi. Tout est dit.