
Je ne dîne plus (ni ne dors, évidemment) avec Mister Breizh ce soir, non finalement ça sera un « pot ». Bon très bien.
non mais qu’est-ce que c’est que ce siècle !
C’est extraordinaire quand même cet ego qu’ils ont parfois. Je suis désolé… un imprévu… un pote qui squatte chez moi toute la semaine… tu ne m’en veux pas ? Il commence fort celui-là. On dirait du Jean-Benoît (si on remplace « pote » par « ami d’enfance » et « squatte » par « s’est installé chez », par exemple). Peut-être qu’il s’imagine que je vais défaillir, voire courir droit vers le Pont Neuf, me jeter dans la Seine, atterrir sur l’île de la Cité et croiser Jean-Baptiste Chandonne, quelle fin horrible et tout ceci par sa faute non s’il te plaît ne fais pas ça… Il en est comme ça qui n’arrivent pas à concevoir qu’une femme peut aussi s’en contre-foutre de leurs petits problèmes d’intendance, c’est maintenant ou alors maintenant et pas dans quinze jours, comme nous disions samedi entre filles… Les mêmes qui vous lancent des grandes phrases, qui vous reprochent de faire trop la fête, qui vous exigent disponible et toute à eux… mais qui ne veulent pas être envahis, attention, l’homme n’a pas d’attaches, l’homme est là pour faire rêver la femme, qui elle-même doit savoir émoustiller les fantasmes de l’homme, se faire désirer, et attendre une érection (l’homme a faim, parfois). Wake up everybody please wake up. Fini de jouer, ça ne m’a jamais amusé mais là ça devient carrément ringard, comme jeu.
Bref même Mister Breizh affiche le profil de l’enfoiré affectif ISO 9002. Il s’est trompé de cible, je crois que ça va m’amuser.
«Before you take my heart, reconsider…»
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