Chronique #297 : A dos de chameau

08 septembre 2004 0 Permalink 0
C’est malin. Avec mes conneries, me voilà persuadée d’avoir une vésicule prête à imploser. Ou pas loin.
to do list et autres banalités
Oui, parce qu’en plus du reste, je suis hypocondriaque sarace, et j’ai beau me gaver de Schum et autres produits très très naturels, plus avoir adopté une hygiène de vie absolument irréprochable, ça fait deux jours que j’ai super mal, et même si Eric & V. me disent que c’est rien, c’est la vésicule, ça va passer, ben ça passe pas, et je compulse Google, histoire de bien me foutre la trouille, et je vais peut-être appeler le SAMU, là. N’importe quoi, mais quelle incurable chieuse… Non, parce qu’en plus, c’est vraiment pas le moment d’être malade, pas du tout le moment, même, j’ai tellement de trucs à faire, à commencer par aller à la poste, et trier les treize mille papiers qui s’entassent sur mon bureau, et préparer tous ces départs, et monter ces projets qui vont suivre derrière, continuer à écrire cette histoire de Anna et Adèle, et penser à raconter ça à ma psy demain, bref, c’est pas le moment. Du tout. Evidemment Eric ne travaille pas le mercredi, et Léon est malade, et je procrastine à longueur de journée, enfin, déjà la bonne nouvelle c’est que j’ai bien dormi, d’ailleurs j’ai fait un rêve génial, dont je ne me souviens plus, mais qui n’avait rien à voir avec les rêves des jours précédents, et c’est reposant. J’aurais bien assassiné D. qui m’a téléphoné à 9h12 (on n’a pas idée…), et donc réveillée, mais c’est pas le moment non plus, pour un meurtre.

C’est juste le moment que cette connasse de vésicule biliaire (oui, je sais, beaucoup de gros mots, pas bien, mais merde) calme sa crise, et que je me clône, tiens, voilà une idée formidable, un clône. Seul ennui avec l’histoire du clône, c’est qu’il faudrait rejoindre les plafonnés raëllllllliens (je mets plein de l exprès, suis parano, veux pas qu’ILS me retrouvent, suis déjà Google-rankable lexobidule et xanamachin, ça suffit, hein), et je ne suis d’accord avec le concept de la seccccctttte (même chose) qu’à partir du moment où c’est MOI, le gourrrrrrrrrrou. Je serai gentille comme gourrrrrrou. Très gentille, promis. Je ne demanderai pas d’argent, je ne retournerai pas le cerveau des gens, faudra juste accepter de répondre au téléphone à n’importe quelle heure du jour, et de la nuit, ET me parler. Bon, des fois, aussi, il faudra me serrer très fort, et me dire que tout va aller bien, et penser à ma place, et me donner des ordres, et me trouver des bras, parce que deux, ça suffit pas, et accepter que des fois je passe la journée, et la nuit, à m’envoyer en l’air, et pas venir nous emmerder, les bras et moi, sous prétexte que ça fait trop de sexe d’un seul coup – et avoir des passions, connaître plein de choses, des livres, de la musique, des films, l’océan, les gluglus, la russie, la psyK, et ne jamais m’abandonner. Ah ça, jamais. Mais sinon, je serais très sympa, comme goutruc.

J’ai mal au ventre dit le torrent – c’est de ta faute chantent les cailloux blancs… pfff mal à la tête et j’ose rien prendre parce que tout est contre-indiqué en cas de grave maladie biliaire. Ma connerie est sans frontières.

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