Récupéré un pot de miel tout juste centrifugé, quelle saloperie le Gaucho hein, tenez goûtez-moi ça sur les ribes du barbec’ euh mais j’ai pas un centime d’euro sur moi non mais vous depuis le temps qu’on se connaît !! – c’est chez eux qu’on allait acheter les fromages de chèvres frais avec nos pièces de dix francs terriblement précieuses. Chez eux qu’on a appris à avoir la trouille des vipères, mais je pense aujourd’hui que c’est plutôt la conspiration des journaliers (faut lire George Sand pour comprendre le concept du journalier dans cette contrée) qui en avaient franchement ras le bol qu’on essaie de construire des cabanes dans leurs champs de blés (ou de tournesols), marre de nos conneries de gosses et de nos nuits à faire des 123Soleil en ravageant leurs beaux épis bien droits.
Rencontré des gens tous nouveaux, avec plein d’animaux d’enfants et un grand sourire.
Bref, Machiavelle boude. Genre viens donc me retrouver là-bas où personne ne va (enfin sauf pour manger, hein espèce d’animal mal élevée). Pas retrouvé mais dormi dehors, un ciel pas croyable, des semaines qu’il pleut et pleut et re-pleut et pas là. Et je n’étais pas trop seule cette nuit, façon de parler (justement), on verra bien si l’épaule est solide… Never mind. Never hope. Wait and tell. J’arrête avant de balancer l’intégralité des banalités qu’on peut sortir à deux heures du mat’.
A noter qu’il n’est pas deux heures du mat’ et que j’ai promis de battre Jabu-Jabu et que ça grouille ici, une vraie ruche. Tout le monde veut piquer le tracteur, et merde.
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